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Mars 2020

Julie Beck "Le Courrier Picard"
-"Les Paysages Cassés", présentés à la Maison de la culture d’Amiens en 2016, sont ceux de Palestine, brisés par l’homme, abîmés par la guerre israélo-palestinienne. Ils rendent compte du quotidien des êtres, compliqué par un mur, un grillage, le manque d’espace… Marie-Claude Quignon, artiste engagée travaille la société dans laquelle elle vit et pose les questions politiques. Elle s’implique « modestement par l’art » au gré des rencontres en une protestation aussi visuelle qu’esthétique


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Julie Beck :
Marie Claude Quignon aime le hasard qui la mène au grès des rencontres et des matériaux à la découverte dans les années 1990 d’une valise remplie de vêtements d’enfants soigneusement enroulés dans journaux fascistes qui la renvoient à son enfance jalonnée de récits de guerre, racontés le soir par son grand-père comme autant de contes. Elle conçoit et expose en 1996, Bord de guerre à la Maison de la Culture d’Amiens où elle trace sur le mur blanc les silhouettes de ces vêtements d’enfants face à une rangée de petites jambes de mannequins d’enfant en plastique opposant ainsi l’innocence des vêtements et ces petites jambes marchant au pas de l’oie faciste des années 1940.

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Sahara occidental CONTRER L'ENLISEMENT

Aucune forme n'est jamais neutre, et en particulier si celle-ci est produite de main humaine, biface en silex, motif de tissu ou de céramique, poignée ergonomique d'une machine-outil ou tour de refroidissement d'une centrale nucléaire. Les formes que Marie-Claude Quignon, qui est plasticienne, nous donne ici à voir, disent la fracture, l'ennui, l'exil. Fractures, celles d'un peuple cassé en deux depuis près de trente ans. Mais rappelons les faits. Sitôt le retrait de l'armée espagnole du Sahara occidental, en 1975, mettant fin à une colonisation séculaire, les Forces armées royales marocaines (FAR), ainsi que plusieurs divisions de l'armée mauritanienne, nettement moins importante numiquement, occupèrent le pays. En juillet 1978, un coup d'Etat militaire ayant renversé le régime de Ould Daddah, des négociations entre le Front Polisario (contraction de Front populaire pour la Libération de la Saguiet-el-Hamra et le Rio de Oro) et la Mauritanie aboutissent le 3 août 1979 à la signature d'un accord de paix à Alger. Le Maroc décide alors d'envahir la partie abandonnée par la Mauritanie. L'ennui, l'attente. Tout désert est toujours un peu un désert des Syrtes ou des Tartares. Un lieu d'ermitages, de forteresses. Interminable, infini, dans l'espace, dans le temps. Les conséquences du conflit sur les populations civiles durant ces vingt-neuf années ont été terribles, arrestations, disparitions et séquestrations par centaines, tortures, procès iniques et interdits de toutes sortes dont les populations sahraouies sont quotidiennement victimes dans les territoires occupés. Ainsi, les détenus de la prison de Laayoune vivent-ils dans des conditions insupportables. Une prison d'une capacité de deux cents cinquante détenus (selon l'observatoire marocain des prisons) alors que l'effectif total dépasse actuellement sept cents. Les travailleurs du phosphate de Boucraa ont été spoliés de leurs droits contractuels; des familles sont toujours sans nouvelles de leurs plus proches parents, pour certaines depuis près de trois décennies. L'attente, les années qui passent... Les générations qui naissent, se recouvrent. Les racines qu'on prend, malgré soi. Avec toutes les questions inhérentes qui se posent à des réfugiés. Un plan de l'ONU, préparé par son ancien envoyé spécial au Sahara occidental James Baker, prévoit une période d'autonomie de cinq ans avant la tenue d'un référendum devant décider du statut de l'ancienne colonie espagnole indûment annexée par le royaume chérifien. Ce référendum, initialement prévu en janvier 1992, après un cessez-le-feu effectif depuis septembre 1991, est reporté d'année en année en raison des tergiversations du Maroc. Laissera-t-on cet exil sempiternellement se poursuivre? Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté le 28 avril 2004 à l'unanimité de ses quinze membres une résolution prorogeant de six mois, c'est- à-dire jusqu'au 31 octobre 2004, le mandat de la MINURSO (Mission des Nations unies pour le Référendum au Sahara occidental) et appelant à une solution politique du différend qui oppose les uns et les autres. Région largement autonome, sur le modèle catalan, État souverain ou intégration à terme dans une communauté économique maghrébine plus large, quelque soit la perspective d'avenir, celle-ci passe par l 'autodétermination et l'organisation d'un référendum. L'Espagne, l'ancienne puissance coloniale, l'Algérie, qui accueille plus de cent mille réfugiés sahraouis dans les campements aux sud de Tindouf, oeuvrent de concert pour trouver un règlement définitif au conflit du Sahara Occidental. Marie-Claude, me semble-t-il, a perçus dans ses photographies tous ces paradoxes s'emboîtant du désert, intriqués entre nomadisme et fixité, passé et devenir. Elle voit une ligne de cailloux qui coupent l'espace en deux, comme un peuple se voit coupé en deux. Elle voit les mines anti-corporelles; les enclos des ultimes troupeaux; la trace, déjà enfouie, des disparus. Car la forme n'est jamais que du sens qui remonte à la surface. À chacun de regarder comme il le conçoit, comme il le ressent, ces images auxquelles nous avons voulu donner ici l'écho d'un poète sahraoui, Badi Mohamed Salem. Il fait appel aux plus lointaines étymologies et prosodies de sa langue, pour dire un chamelon, un paysage, la geste de combattants. On se souvient comment Aragon convoqua durant la Résistance Charles d'Orléans, la tradition de l'alexandrin, la musique d'un Guillaume Apollinaire, afin de défendre en puisant dans le passé de la langue la nation assaillie. Une poésie qui est l'honneur et l'orgueil d'un peuple qui ne souhaite pas tomber dans l'oubli. Actes et paroles qui nourrissent un travail de mémoire. Des mots, des photos, pour contrer l'enlisement.
Alain (G.) Leduc, écrivain, critique d'art.



-Elle part en 1996 dans le désert saharien rencontrer les réfugiés

sahraouis, ex-nomades sédentarisés de force, qui élèvent leurs chèvres dans des enclos faits de débris trouvés le long des pistes et gardent leurs valises prêtes pour un hypothétique retour. À la suite de ce voyage, Marie-Claude Quignon conçoit l’installation Bord de Guerre II exposée en 1999 Au Channel à Calais. Elle figure des enclos à chèvres, faits de tôles bitumées noires, un matériau pauvre de chez nous. Dans ces enclos elle entrepose des valises recouvertes de goudron, des étiquettes humanitaires de corned beef « Don de la France », des photos de disparus, des poireaux frais. A travers ces objets l’artiste veut souligner une paix fragile, un départ sans cesse repoussé et une zone où la vie se vit au jour le jour, et où l’on montre aux rares visiteurs les carrés de poireaux, irrigués par le puits créé par une ONG, et les mines militaires, désamorcées et soigneusement alignées, fruit d’un conflit non encore résolu au Sahara occidental.
Julie Beck le Courrier Picard
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-Enquête Culture et monde du travail.
(extrait) Claude GOULOIS.

Février à juin 2 000 • Les artistes et le monde du travail On rencontre plus
facilement des artistes dans le cadre de la politique de la ville et des
quartiers, aujourd’hui bien structurée et subventionnée,  cependant, le monde du
travail attire nombre de créateurs, soit invités par des CE, soit de
leur propre initiative.

Une résidence
Entre 1992 et 1994 Marie-Claude QUIGNON est
invitée par la CCAS (caisse centrale des activitées sociales EDF-GDF)et
la CMCAS d’Amiens à une résidence dans un atelier EDF.
Elle réalise sur les lieux de travail une série de
sculptures conçues à partir des matériels et matériaux usuels des agents
d’Albert et Abbeville, les œuvres sont intégrées dans l’espace du
travail. Jean LAVIELLE, président de la CCAS écrit à ce propos. « Ces
œuvres sont le fruit d’une rencontre inhabituelle entre une artiste et
le monde du travail. Aller à la rencontre de cet art ailleurs que dans
les musées, les galeries, mais plutôt dans des espaces quotidiens
contribue au contact de l’art avec l’homme. Les réalisations témoignent
de la solidarité, de la richesse de la relation entre la création et les
personnels des industries électriques et gazières. »

En 1994, dans le cadre du 1% artistique, décidé par la CCAS lors de la

rénovation de leur maison familiale de Merlimont, cette artiste reçoit
la commande d’une œuvre plastique. Elle décide de réaliser ce travail in
situ en impliquant au maximum les agents et les militants EDF / GDF de
Béthune et Gravelines et les anciens des charbonnages de France de Lens.
Ce travail sera suivi par un photographe, Eric LARRAYADIEU et un
écrivain Alain BELLET, une publication paraîtra « Du charbon au
nucléaire, l’art pour mémoire ». La création plastique sera intégrée
dans l’espace d’accueil du centre de vacances de Merlimont. En 1999,
elle investit le village de toiles de la CCAS au Lavandou, six fois une
semaine, elle met en place des installations réalisées avec des
composantes du camping, des détournements d’objets ou de photographies…
cela met mal à l’aise ou réjouit, provoque la discussion ou le rejet de
l’œuvre, l’essentiel est de débattre sur l’art contemporain. « Il n’est
pas aisé de proposer la création d’une œuvre contemporaine… dans un
centre de vacances pour adultes. La véritable création est de nature
toujours dérangeante puisqu’elle suscite un bouleversement du regard.
Passer commande c’est prendre le risque de surprendre, de recevoir ce
que l’on n'imaginait pas. C’est assumer ce risque positif d’étonner,
voire de perturber les destinataires des œuvres. » Michel FABRE,
président de la commission d’activités régionales de la CCAS. « Camping
folies est le fruit d’un échange imprévu, drôle, fécond, grinçant,
déconcertant, une fois insupportable mais le plus souvent chaleureux. »
Marie- Claude QUIGNON. L’exemple du travail de cette plasticienne, qui
réalise à chaque fois des œuvres en présence et avec les agents EDF /
GDF, sans aucune concession ni démagogie sur son travail plastique, est
le reflet de la volonté des élus de la CCAS. Cette démarche audacieuse,
qui ne fait pas l’unanimité parmi les agents, a pour but d’interroger
directement sur la relation à établir entre l’art d’aujourd’hui et le
public. La description faite de l’intervention de Marie-Claude QUIGNON
correspond à ce que d’autres artistes, écrivains, scientifiques… mettent
en œuvre dans les maisons familiales et les centres de vacances. Pour
la CCAS, la constance avec laquelle les élus maintiennent une exigence
de qualité pour leurs manifestations, en faisant appel à des artistes, à
des professionnels de la culture, est en lien direct avec leur
conception d’une « culture élitiste pour tous » (JeanVilar). Une
résidence : Marie-Claude QUIGNON. Entre 1992 et 1994 Marie-Claude
QUIGNON est invitée par la CCAS et la CMCAS d’Amiens à une résidence
dans un atelier EDF. Elle réalise sur les lieux de travail une série de
sculptures conçues à partir des matériels et matériaux usuels des agents
d’Albert et Abeville, les œuvres sont intégrées dans l’espace du
travail. Jean LAVIELLE, président de la CCAS écrit à ce propos. « Ces
œuvres sont le fruit d’une rencontre inhabituelle entre une artiste et
le monde du travail. Aller à la rencontre de cet art ailleurs que dans
les musées, les galeries, mais plutôt dans des espaces quotidiens
contribue au contact de l’art avec l’homme. Les réalisations témoignent
de la solidarité, de la richesse de la relation entre la création et les
personnels des industries électriques et gazières. » En 1994, dans le
cadre du 1% artistique, décidé par la CCAS lors de la rénovation de leur
maison familiale de Merlimont, cette artiste reçoit la commande d’une
œuvre plastique. Elle décide de réaliser ce travail in situ en
impliquant au maximum les agents et les militants EDF / GDF de Béthune
et Gravelines et les anciens des charbonnages de France de Lens. Ce
travail sera suivi par un photographe, Eric LARRAYADIEU et un écrivain
Alain BELLET, une publication paraîtra « Du charbon au nucléaire, l’art
pour mémoire ». La création plastique sera intégrée dans l’espace
d’accueil du centre de vacances de Merlimont. En 1999, elle investit le
village de toiles de la CCAS au Lavandou, six fois une semaine, elle met
en place des installations réalisées avec des composantes du camping,
des détournements d’objets ou de photographies… cela met mal à l’aise ou
réjouit, provoque la discussion ou le rejet de l’œuvre, l’essentiel est
de débattre sur l’art contemporain. « Il n’est pas aisé de proposer la
création d’une œuvre contemporaine… dans un centre de vacances pour
adultes. La véritable création est de nature toujours dérangeante
puisqu’elle suscite un bouleversement du regard. Passer commande c’est
prendre le risque de surprendre, de recevoir ce que l’on n'imaginait
pas. C’est assumer ce risque positif d’étonner, voire de perturber les
destinataires des œuvres. » Michel FABRE, président de la commission
d’activités régionales de la CCAS. « Camping folies est le fruit d’un
échange imprévu, drôle, fécond, grinçant, déconcertant, une fois
insupportable mais le plus souvent chaleureux. » Marie- Claude QUIGNON.
L’exemple du travail de cette plasticienne, qui réalise à chaque fois
des œuvres en présence et avec les agents EDF / GDF, sans aucune
concession ni démagogie sur son travail plastique, est le reflet de la
volonté des élus de la CCAS. Cette démarche audacieuse, qui ne fait pas
l’unanimité parmi les agents, a pour but d’interroger directement sur la
relation à établir entre l’art d’aujourd’hui et le public. La
description faite de l’intervention de Marie-Claude QUIGNON correspond à
ce que d’autres artistes, écrivains, scientifiques… mettent en œuvre
dans les maisons familiales et les centres de vacances. Pour la CCAS, la
constance avec laquelle les élus maintiennent une exigence de qualité
pour leurs manifestations, en faisant appel à des artistes, à des
professionnels de la culture, est en lien direct avec leur conception
d’une « culture élitiste pour tous » (JeanVilar).
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-"1001 Bocaux",

exposés une première fois en 1995 fut un travail de plusieurs années axé sur les femmes méditerranéennes. Elle voulait donner la parole à ces femmes, issues pour la plupart, du Maghreb, installées ici depuis des années et que nous connaissons mal.
Des bocaux « Le Parfait » de 3 litres furent

donnés à des femmes de Maubeuge, Roubaix, Tourcoing, Amiens,
Noisy-Le-Grand, Beauvais, Lyon et Vienne lors de rencontres organisées
par l’artiste elle-même. La Méditerranée est au cœur de notre culture,
de notre histoire, c’est pour cela que chacune des femmes ayant reçu un
bocal devait y mettre ce qu’elle souhaitait transmettre, donnant un
ensemble hétéroclite mais cohérent sur la parole des femmes. Marie
Claude Quignon aime le hasard qui la mène au grès des rencontres et des matériaux à la découverte dans les années 1990 d’une valise remplie de vêtements d’enfants soigneusement enroulés dans journaux fascistes qui la renvoient à son enfance jalonnée de récits de guerre, racontés le soir par son grand-père comme autant de contes. Elle conçoit et expose en 1996, Bord de guerre I à la Maison de la Culture d’Amiens où elle trace sur le mur blanc les silhouettes de ces vêtements d’enfants face à une rangée de petites jambes de mannequins d’enfant en plastique opposant ainsi l’innocence des vêtements et ces petites jambes marchant au pas de l’oie faciste des années 1940.

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Pays de Bocage-Hallue : Julie Becq/Olivier Hanquier
parution édition du dimanche 2006. Molliens au bois 80
Marie-Claude Quignon plasticienne, fondatrice du collectif "La Forge", nourrit son
œuvre du regard croisé des danseurs, économistes, musiciens, anthropologues, scientifiques ou écrivains qu’elle associe à sa démarche.
Pousser la porte de l'ancienne forge du village où Marie- Claude Quignon a installé son atelier, c'est un peu mettre le pied dans une aventure "au delà du réel".
Entrer dans un monde "cru" qui parle au visiteur de ce qu'il connait , de ce qu'il ne regarde plus, de ce qu'il ne veut pas voir , ou pas comme cela.
La curiosité, qui anime cette artiste reconnue, impose de ne pas être exhaustif dans le répertoire de ses travaux.Intitulés :" les bocaux", " bords de guerre", " la petite fabrique d'objet", " quelle vie", " camping Folies " Toutes les créations de cette femme sensible et souriante ont en commun d' interroger les visiteurs. " Je pose des questions. Au public qui reçoit mon travail la liberté de l’interpréter. Je n'ai pas de réponse",dit-elle livrant là une des clés de l'échange et des rencontres que provoque invariablement sa démarche contemporaine.
Puiser dans le quotidien de ce qui fait la vie des hommes (leur propre histoire charriée par l’Histoire : la grande), lui procure le plaisirde créer. Curieuse, Marie- Claude
Quignon, partage avec ceux dont elle s'entoure, le souci de travailler en simultanée.

"Ma seule certitude est de savoir ce sur quoi j'ai envie de réfléchir. Je ne sais jamais à priori, ce que je vais trouver, et encore moins ce que je vais en faire ". Le graphiste Alex Jordan, le photographe Eric Larrayadieu, et le sociologue François Mairey forment, avec elle, le noyau dur de "La forge". D'autres: artistes, scientifiques ou écrivains rejoignent le collectif au gré des besoins de "l'enquête" ..."Les recherches terminées, à moi de produire des images qui ont un sens " ajoute-elle Imprégnée d’une masse d'informations et sans tomber dans le cliché, la plasticienne s'offre alors la totale

liberté de donner sa vision de la réalité. La trace qu’elle laisse peut être bien différente de la version qui les signale communément. Elle appelle cela: « ses pirouettes plastiques ". Ce sont des images à l'envers qui placent dans une atmosphère déconnectée de leur réalité: les vécus et les mots des hommes et des femmes rencontrés pendant des mois. En bon archéologue de terrain elle a pris soin de
récupérer du matériel (laine, papier, plastique ou fer et objets usuels etc…), et croqué les formes qui se répètent dans son champ de vision au quotidien. Sa pirouette plastique est une sorte de retour sur image : son travail exposé est le lieu où se
produit le choc de l'effet miroir (perturbation du bon ordre des choses
et éveil de la conscience du visiteur). Sociologie plastique ou plastique sociale ?

D’aucun s'interrogent sur la charge sociale et politique forte de son art. Passionnée par la distorsion qui existe entre le vrai et le faux avec le don de déranger d'instinct et le

talent de faire grandir, il y a de quoi esquisser là le portrait d'une plasticienne qui ressemblerait à Marie- Claude Quignon.

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Résidence au Writtle College
Letter of Application

[Please outline why you are applying to be the artist representing
Picardy in Writtle College, Essex, UK and what you feel you could
contribute in artistic terms to the environment of Writtle College (For
more information you can go to:- http://www.writtle.ac.uk/)
I would like to go for an art-residence at the Writtle College because

when I went in 2003 I make a work very important for me and I think I
have other things to “say” about your college. I’m interested working In
relation whis horticulturalists and landscape gardeners. The
environment and the people are very important for me because I use the
material found in the area as a real subject to establish a strong
relationship with people living at Writtle
Marie Claude Quignon.






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Jacques Darras " les picards sont picaresques" 1981

in'hui/cran n°17 maison de la culture d'amiens


... le galion, la galère venait désenvaser dans l'argile, la Molière
côté molliens, le galion de charles quint tout chargé de ménines, avec
le couturier marie claude vélasquez dans ses cales, imaginez donc pleine
cale de ménines, d'amphores en paille, d'amphores en forme de femmes la
taille dans le velours, de femmes à la toilette, de femmes au miroir,
en train de rapapillotter, c'est l'Espagne, que demande la première,
marchant comme jésus sur l'argile sans s'enfoncer que c'était un miracle
...

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1974